Archive pour la catégorie ‘Paranormal’

Trop c’est trop !

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Je transformerai volontiers le ciel adage ; “Le mieux est l’ennemi du bien” par “Le trop est l’ennemi du bon”.

En effet, je constate une recrudescence de vidéos sur YouTube mettant en scène de pseudos “chasseurs de fantômes” plus en mal de reconnaissance que cherchant véritablement à montrer quoi que ce soit par le biais d’enquêtes archi-nulles.

Donc je le dis bien fort:” Trop c’est trop”.

A défaut de quantité recherchez la qualité messieurs les amateurs de sensation fortes ! Je suis conscient qu’il faille laisser le besoin de création de chacun s’exprimer, mais pas au détriment d’une quelconque déontologie qui, si elle n’est pas scientifique, ça encore je peux le comprendre, pourrait au moins être un tant soit peu cinématographique.

Je visionne beaucoup trop de vidéos bâclées, sans aucun intérêt, mal filmées, mal montées, mal sonorisées. En résumé, de véritables bouses beaucoup trop longues que je n’ai même pas le courage de regarder jusqu’au bout tellement elles sont insipides et vulgaires. Quand elles ne sont pas truquées et même mal truquées.

Je ne prendrai même pas la peine de les citer directement de peur de leur faire une quelconque publicité.

J’ai donc décidé de me cantonner à mes préférés, j’ai nommé Guss et David Gaube dont je continuerai à relater les événements ici.

Voilà, c’était mon coup de gueule du matin 🙂 “Fermez le ban” !

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Activités Paranormales en Vendée

La page FB

La chaîne Youtube de ses enquêtes

Comme David l’indique en présentant lui-même son équipe : “Voici un groupe qui ressence tous les phénomènes paranormaux et inexpliqués en Vendée !
Nous tenterons de comprendre et d’expliquer de manière objective les phénomènes étranges dont vous avez été les témoins. 
Vous connaissez des lieux étranges ou il se passe de ses choses bizarre dites le nous .
Le but ici est de démystifier ce qui peux paraitre paranormal et qui ne l’est pas forcément .
Je me rends dans des lieux dits ” hantés ” et tente avec mes cameras et mon matériel de capter des phénomènes et de les expliquer .”

 

Guss, chasseur de Fantômes : La maison habitée, Saison 2 épisode 5

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Visionner la maison habitée sur Youtube

Voici la dernière aventure de notre ami Guss. Cette fois-ci, il se rend dans une maison du centre de la France après avoir répondu à une annonce de location un peu particulière (voir ce-dessous).

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Que dire sur cet épisode ?

Je le trouve une fois de plus particulièrement bien fait, même si par moment, les mouvements de la caméra sont un peu trop brutaux ou parfois mal coordonnés, que le son n’est pas toujours à la hauteur, mais bon, n’oublions pas que Guillaume est tout seul à devoir tout gérer et pour l’enquête, et pour le montage complet de la vidéo. Il n’a que deux bras et maîtriser la technique n’est jamais chose facile. Dans cet épisode, la séquence la plus impressionnante est sans aucun doute la période des bruits de pas et autres craquements de plancher vers 1 heure du matin, alors que notre ami tentait de s’endormir. C’est particulièrement flippant j’en conviens.

L’élément clé de cet épisode arrive lorsqu’on entend très bien le plancher qui bruisse derrière la porte de la chambre fermée. Les marches de l’escalier elles aussi semblent supporter le poids d’un fantôme bien en chair qui va et vient et ce pendant presque trois minutes. A ce sujet, je me demande toujours pour quelle raison un fantôme, un spectre, une entité, appelons la comme vous le voulez qui, par définition, est un esprit non matériel, par quel stratagème donc, cette énergie pure arrive-t-elle à faire craquer des lattes de plancher ou des marches d’escalier ? Pour arriver à faire craquer du bois, il faut vous en conviendrez une force non négligeable et donc une action directement sur lui. Comment un esprit immatériel arrive-t-il a exercer une telle force sur du bois ? Comment une énergie abstraite arrive-t-elle à se concentrer en un point de l’espace afin d’exercer une force ? Je n’ai pas la réponse. J’ai déjà entendu parler des Poltergeists (esprits frappeurs) bien sur, mais cela ne répond pas à mes questions. Pourquoi ouvrir une porte fermée (celle de la chambre de notre ami) est-elle une opération plus difficile à faire pour un spectre que de faire craquer du bois ?

Autre sujet, la lumière dans une pièce du grenier qui est allumée alors que Guss nous indique avoir tout vérifier auparavant. Mais qu’appelle-t-on TOUT vérifier ? Est-il absolument certain d’avoir réellement éteint cette lampe ? Et comment en est-il si sur ? Est ce qu’il rempli une sorte de CheckList sur laquelle il se repose pour confirmer ses certitudes ? La réponse est probablement non, il ne peut se fier qu’à son ressenti et cela n’a que peut de valeur devant des faits.

Et puis quel dommage de partir dormir ailleurs malgré quelques tentatives de contact infructueuses après ces quelques événements nocturnes ! Je pense qu’il eut été préférable de profiter de ces phénomènes pour enquêter complètement justement la première nuit et ne pas abandonner les lieux sous prétexte que l’on est fatigué et qu’on flippe ! Après tout, on est chasseur de fantômes ou on ne l’est pas ! Zut alors ! Je dis ça avec le sourire, car en visionnant la séquence, combien serez vous à me dire que vous auriez continué à dormir tranquillement dans votre lit ?

Le reste de l’épisode est à mon sens moins convainquant. La séance de spiritisme à 3 est totalement inefficace, l’utilisation de la Ghost Box ne rend rien, je n’arrive toujours pas à entendre les voix enregistrées par la caméra et encore moins comprendre ce qu’elles sont censées dire ! Mais cela doit venir de ma surdité chronique… Les batteries des appareils se déchargent de façon inexpliquée, bon, Ok ! Et encore, pas toutes les batteries ! Puisque celles de la lampe torche et d’autres appareils continuent de fonctionner. Aurait-on affaire à un fantôme qui sélectionne les batterie à décharger ? Le petit farceur ! Un détecteur d’ondes électromagnétiques (K2) se déclenche sans raisons apparentes. Pour ma part, je pense que le réseau électrique de la maison n’est pas si innocent que cela. La visite de l’ancien cimetière n’apporte pas grand chose.

On voit en effet, enfin lorsque Guss nous met le doigt dessus, quelques taches vaporeuses qui traversent le champ de la caméra à différents endroits, mais sont-ce vraiment des orbes, des mouches, des poussières, des effets de lumière ? J’avoue que ces manifestations vaporeuses ne m’impressionnent pas et me laissent toujours dubitatif.

Dans la première partie, il semble être touché par quelque chose dans le cou. Ne serait-ce pas un muscle qui se détend, qui se contracte ou un nerf qui se désexcite ? Il avait déjà rencontré ce type de sensation lors de son tout premier épisode (Guss CdF premiers pas !). Rien de très probant à vrai dire même si j’en conviens, ressentir ce type de contact dans un environnement tel que celui de l’épisode en aurait fait partir plus d’un la queue entre les jambes.

Je tire quand même mon chapeau à Guillaume pour son courage et la qualité de son travail. Je suis admiratif quant à l’énergie qu’il met dans ses épisodes qui s’améliorent les uns après les autres. Il garde l’esprit initial de son projet, ne rien vouloir imposer, mais simplement montrer. A chacun ensuite de se forger son avis. Comme il le dit lui même :

Dans chasseur de fantômes, je visite des lieux possiblement hantés en solitaire.Caméra au poing et équipé d’instruments capables d’interagir avec d’éventuelles entités et de révéler leur présence, je tente de filmer des phénomènes paranormaux et inexpliqués.Cette série de reportages est le compte-rendu fidèle de mes expéditions.
Une série incroyable, pourtant réalisée sans trucages !

L’émission Chasseur de Fantômes, ni aucune autre vidéo ou enquêtes filmées consacrées au paranormal, ne peuvent être considérées comme des preuves ou des évidences.

Votre opinion et vos convictions sur la question doivent se forger grâce à votre vécu personnel, votre sensibilité, vos propres connaissances et vos propres croyances.
Dans Chasseur de Fantômes, j’affirme que tout est réel et qu’il n’y aucune mise en scène, aucune préparation, ni aucun trucage. Toutefois, certaines des choses que vous allez voir pourront vous paraître invraisemblables, mal interprétées ou fallacieuses et il est possible que vous remettiez en doute mon honnêteté et ma sincérité.
Si c’est la cas, c’est une réaction normale et je considère qu’il est sain de ne pas croire en ce que vous avez vu ou de ne pas vouloir y croire.
J’en prends mon parti. Mon rôle n’est pas d’être un messager de la vérité, mon but n’est pas de convaincre, de révéler et encore moins de tromper, mais de montrer.
Quelle que soit votre position sur la question du paranormal et quelque soit votre avis sur Chasseur de Fantômes ou ma personne et mes intentions, je souhaite et j’espère surtout que vous passerez un agréable moment en regardant cette émission. C’est là mon but premier …

Pour résumé, un épisode très sympa à regarder dans le noir complet, bien calé dans son lit, avec des bonbons ou autres friandises et qui permet de se poser ici encore quelques questions sur l’existence possible d’esprits habitant des lieux un peu particuliers.

 

Le Vlog concernant cet épisode. Une nouvelle forme de vidéo très sympa, dynamique et participative. A refaire sans hésiter ! C’est ICI

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Le paranormal ? Mais encore !

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Le paranormal est un terme générique utilisé pour qualifier un ensemble de phénomènes dont les causes ou mécanismes ne sont apparemment pas explicables par des lois scientifiques établies. Le préfixe « para » désignant quelque chose qui est à côté de la norme, la norme étant ici le consensus scientifique d’une époque. Un phénomène est qualifié de paranormal lorsqu’il ne semble pas pouvoir être expliqué par les lois naturelles connues, laissant ainsi le champ libre à de nouvelles recherches empiriques, à des interprétations, à des suppositions et à l’imaginaire.

Il existe un ensemble de phénomènes qui sont qualifiés de paranormaux :

  • Le concept de Psi est un concept utilisé en parapsychologie et qui regroupe à la fois les phénomènes de perceptions extra-sensorielles (PES) (télépathies, prémonitions, etc.) et la psychokinèsie ;
  • L’hypnose est un fait prouvé scientifiquement, le magnétisme dit « animal », la géobiologie, la divination (cartomancie, voyance), etc., ne le sont par contre pas ;
  • Les Expériences de morts imminentes (qui désignent, selon les adeptes du paranormal, des souvenirs de vécus spécifiques lors de mort clinique, nous noterons toutefois que ce domaine improprement nommé n’est pas considéré comme paranormal par les neuro-scientifiques) ;
  • Les différents moyens de communication avec les morts : naturels (médiumnité, nécromancie) ou artificiels (la trans-communication instrumentale telle que les voix électroniques ou PVE : Phénomène de Voix Enregistrées) ;
  • Les apparitions de l’au-delà (fantômes, revenants, ectoplasmes, poltergeists, etc.) ;
  • la cryptozoologie (qui étudie l’existence d’espèce inconnues telles que Yeti, loup-garou etc.) : classification discutable, car l’objet de la cryptozoologie est moins de cultiver les mythes que de chercher s’il y a ou non une espèce animale inconnue réelle derrière une légende ;
  • Le phénomène OVNI (on dit qu’il y a deux catégories d’OVNI, l’OVNI tendre et l’OVNI true… Ok je sors) et ses dérivés (cercles de culture).

Il est à noté que le paranormal est à différencier du surnaturel qui implique des causes divines. La version francophone du scepticisme, la zététique (du grec zêtêin, « chercher »), est un mouvement qui étudie les phénomènes réputés paranormaux par une approche scientifique dans le but de « faire avancer la science ou reculer le charlatanisme ». Aucun prétendu détenteur de pouvoirs paranormaux n’a pu remporter le défi zététique international (Le défi zététique international a pour objet de mettre en évidence l’existence ou l’inexistence de phénomène(s) paranormal(aux). Lancé en 1987, il promettait un prix « pour la preuve d’un phénomène paranormal, quel qu’il soit, devant le physicien Henri Broch, le magicien et illusioniste Gérard Majax, et l’immunologue Jacques Theodor ». Initialement de 500 000 francs, le prix a été porté à 1 000 000 francs en 1992, puis à 200 000 euros en 1999.)

A ce jour, il n’a jamais pu être démontré qu’il existait une autre réalité. Faute de preuve décisive et scientifique, la croyance en l’existence de phénomènes paranormaux, c’est-à-dire outrepassant les lois de la physique et de la nature, demeure toujours irrationnelle.

De nombreuses équipes nationales et internationales sont en compétition pour mettre à jour la ou les preuves de l’existence de ces phénomènes. Je ne m’intéresserai qu’aux “chasseurs de fantômes” ou autres enquêteurs spécialisés dans les maisons hantées. Pourquoi ce choix sélectif ? Parce que la mort me fascine. J’ai du mal à croire qu’une fois l’activité cardiaque totalement arrêtée, l’énergie accumulée dans nos cellules tout au long de notre vie soit définitivement perdue. J’aime imaginer qu’elle s’échappe et se met en quête d’un hôte qu’il soit humain, animal, minéral ou végétal. Partant de ce ressenti, on devrait alors pouvoir capter cette énergie, l’analyser, la mesurer. Je ne parle pas de dialogue avec d’éventuelles entités ni de matérialisations fantomatiques, mais simplement d’une forme d’énergie apparaissant à des endroits inattendus et que l’on pourrait matérialiser.

J’ai bien sur, vous vous en doutez, regardé bon nombre d’émissions télévisées. j’ai suivi avec un regard amusé des équipes américaines passer des nuits entières dans des châteaux, des cimetières, des morgues à la recherche de preuves très souvent exagérées ou totalement imaginées. Je les ai vu dérouler leurs câbles électriques, mettre en place leurs caméras thermiques, infra rouge, leurs détecteurs de champs électromagnétiques etc. En bref, un panel extrêmement couteux de matériels de haute technicité. Pour obtenir des résultats bien pauvres, très souvent tirés par les cheveux à tels points que je me demandais souvent si je n’étais pas sourd (je n’entendais rien des bruits supposés enregistrés), aveugle (je ne voyais pas non plus les orbes virevolter dans les airs) ou stupide (car je ne comprenais strictement rien aux phrases enregistrées…) En résumé, rien de très intéressant pour mon sens critique.

J’ai moi même pensé, je l’avoue à me créer une petite équipe de 4 ou 5 ami(e)s sérieux, susceptibles de participer à des enquêtes “paranormales”. J’ai eu des volontaires, mais lorsque j’ai vu le coût du matériel (environ 5000€ pour du matériel de base) mon envie a été stoppée net. Je me suis donc rabattu sur un internaute, Guss Dx pour le nommer, qui a débuté ses enquêtes en juillet 2014. Il a commencé TOUT SEUL, avec une caméra, une lampe torche et une sacrée dose de courage pour se retrouver la nuit dans une maison abandonnée à l’intérieur de laquelle serait décédée une femme âgée.

J’ai tout de suite aimé sa façon d’aborder l’enquête. Il se renseigne sur le site, nous le présente en plein jour en nous faisant faire le tour du propriétaire, nous parle de son matériel et de la façon dont il souhaite faire son épisode. on le suit ensuite dans le noir, il est toujours seul et nous fait part de ses angoisses, de ses peurs, de son ressenti. Enfin, de retour à son domicile, il étudie les images, les sons, les photographies pour en faire un montage vidéo de grande qualité, réalisé sur son propre ordinateur personnel. Et pour terminé il le met en ligne sous abonnement dans un premier temps (2€ l’épisode d’1h30 ce n’est pas cher payé la dose de sueurs froides en avant première) puis ensuite gracieusement sur sa chaine Youtube. J’aime son côté hésitant, indécis parfois naïf lorsqu’il ressent des “choses” (courants d’air, bruits suspects, ombres furtives etc.) et surtout j’aime le fait qu’il soit développé-isolé dans le noir (chose que je ne me sens pas le courage de faire je l’avoue) et que nous partagions ses angoisses en étant bien au chaud à la maison calé dans les oreillers, le casque audio sur la tête (accessoire obligatoire pour une immersion parfaite) et une petite boisson à côté.

Vous l’avez compris, le personnage de Guss me plait bien. C’est un père de famille, jeune (il a 40 ans), marié, c’est un vidéomaker français essentiellement connu pour ses séries scénarisées sur Minecraft. Un quidam comme vous et moi, musicien de formation et absolument pas doté d’une quelconque culture scientifique. Il le dit lui même :” Je visite des lieux possiblement hantés en solitaire. Caméra au poing et équipé d’instruments capables d’interagir avec d’éventuels entités“. Cet homme vit sa passion avec ferveur et sait remarquablement partager cette dernière. Il est à l’écoute des critiques (parfois trop) et des conseils (parfois pas assez) et il sait se remettre en question en faisant évoluer son matériel et ses techniques d’investigation (on voit la différence d’approche entre le premier et le dernier épisode). De plus à la fin de chaque enquête, il réalise un Vlog (petit blog vidéo) dans lequel il répond aux différentes questions qui lui ont été posées sur sa page FaceBook et donne son ressenti quelques temps après ses investigations.

Parfois, c’est rare, ses enquêtes ne donnent strictement rien. Aucune manifestation, le calme le plus complet. C’est à la limite décevant mais au combien réaliste et crédible. Parfois… il en va autrement. Et c’est là que cela devient intéressant pour moi. C’est à ce moment que je me pose des questions et que je tente de décrypter les images, les bruits, tout ce qu’il arrive à enregistrer dans ses vidéos. Bien sur, je ne suis pas dupe. je sais très bien qu’une photo, une vidéo une bande son ne sont pas des preuves, qu’elles peuvent être trafiquées, modifiées, truquées. Mais, ne me demandez pas pourquoi, je le crois foncièrement honnête. Je ne vois pas chez lui un mystificateur, un escroc ou un menteur. Je vois simplement quelqu’un qui se déplace avec du matériel et qui nous apporte non pas des preuves, mais des images. Comme il le dit lui même “je ne suis pas là pour expliquer, je suis juste là pour montrer !” et il montre. Des volutes de fumée suspectes dans une forêt, des lueurs inexpliquées dans une cheminée, une caisse à outil qui chute au sol sans raison et un dialogue assez surprenant avec une entité (est-ce un enfant de 7ans décédé de noyade il y a bien longtemps ?) au moyen d’un détecteur de champ électromagnétique.

Alors oui, j’aime ses vidéos. J’adore le voir flipper au fond des bois, trembler de peur dans un escalier, être attaqué par un frelon dans le noir et j’aime qu’il se passe un évènement inattendu, brusque, surprenant. Je sursaute, et me pose alors des questions, je m’interroge, je discute avec d’autres visionneurs et là s’instaure une forme de lien social autour de ses émissions. Je respecte complètement son travail, son implication et son honnêteté intellectuelle. Il est souriant, aimable, poli, bref je pense que c’est quelqu’un de très bien et qui mérite de voir son travail reconnu.

On a totalement le droit d’être incrédule, suspicieux. Je suis moi même très cartésien, et c’est justement là le plaisir. Faire abstraction de l’image et se demander la raison d’être de ces évènements. Pourquoi lui ? Aurai-je (ou un autre) obtenu les même résultats ? C’est à se demander si il n’est pas en quelle que sorte poursuivi par une entité (appelons là comme ça). Nous ne savons pas tout de lui, il a des jardins secrets, mais quand même, c’est étrange cette capacité à déclencher l’improbable vous ne trouvez pas ?

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Protocole expérimental et paranormal

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A mon grand damne, à force de visionner des émissions mettant en œuvre des “chasseurs de fantômes” de tous horizons, force m’est de constater que bon nombre n’a strictement aucune idée de ce que peut être une démarche scientifique.

Ils qualifient à grand renfort de superlatifs leurs pseudos résultats (impressionnants, extraordinaires, incroyables, terrifiants etc.) mais omettent tout simplement l’essence même de l’expérience, le protocole expérimental !

Voici une définition possible d’un protocole telle que je l’utilisais il y a bien des années en université:
“Il s’agit d’une description précise des conditions et du déroulement d’une expérience qui permet d’aboutir à des résultats exploitables”
A partir de cette définition un peu lapidaire j’en conviens, voici les principaux éléments devant figurer à mon sens dans un protocole:
-définir les objectifs de l’expérience (c’est la moindre des choses);
-dresser la liste du matériel et préciser les conditions de son utilisation;
-préciser la succession des étapes de l’expérience (ces étapes doivent être réfléchies et préparées en amont, pas de place à l’improvisation !);
-indiquer les conditions optimales des relevés des mesures (s’il y en a).

Autrement dit :”une expérience, ça se prépare !”

Il est à mon sens nécessaire de mettre en place une démarche expérimentale, c’est à dire, la constitution d’un raisonnement rigoureux par lequel on soumet des hypothèses à l’épreuve des faits. 

La démarche expérimentale se déroule en plusieurs étapes :

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Il est impératif de procéder à la définition du problème scientifique. Ce problème scientifique est une question scientifique soulevée par l’observation de faits. Pour le définir, il faut :

• observer l’environnement dans le but de le comprendre (historique, visite, analyses visuelle et auditive);

• élaborer des relations entre les données d’observation et les connaissances déjà acquises ;

• formuler les questions soulevées par ces observations.

On doit également effectuer une formulation de l’hypothèse conceptuelle :L’hypothèse représente une proposition de réponse à un problème scientifique.

Cette réponse possible ou solution provisoire doit être éprouvée par une expérience, c’est-à-dire par des observations provoquées et répétées.

Enfin, il existe la notion d’Épreuve de l’hypothèse. Pour éprouver l’hypothèse conceptuelle, il faut :

• formuler une hypothèse opératoire ;

• concevoir un protocole expérimental (voir ci dessus)

• réaliser les expériences ;

• constater les résultats de l’expérience.

L’hypothèse opératoire quant à elle doit impérativement respecter trois règles : Il faut
 lister les paramètres intervenant (H1) ;
 isoler les paramètres car une hypothèse ne porte que sur un seul paramètre (H2) ;
• prévoir un effet observable, mesurable ou lisible du paramètre (H3).
 
On se rend bien compte ici que nos investigateurs sont très loin de démontrer scientifiquement leurs résultats. Ils savent brandir des matériels onéreux qui, de temps en temps, clignotent ou s’agitent, mais ne pensent pas à renouveler leurs expériences lorsqu’elles paraissent concluantes, trop heureux de pouvoir clamer à qui veut les entendre la “vérité vraie” de leurs enquêtes.