Les Nobels de chimie des 10 dernières années.

Voici un bilan des 10 dernières années sur les avancées de la chimie. On se rend compte que le monde moléculaire devient de plus en plus précis et que nos connaissances des mécanismes de transformation de la matière commencent par être connus au plus profond de l’atome.

2016 : 

Jean-Pierre Sauvage (France), J.Fraser Stoddart (Ecosse) et Bernard L.Feringa (Pays-Bas)

pour leurs travaux sur la conception et la synthèse de machines moléculaires

2015:

Aziz Sancar (Turquie/Etats-Unis), Paul Modrich (Etats-Unis) et Tomas Lindahl (Suède)

pour leurs travaux sur la réparation de l’ADN.

2014:

Eric Betzig et William Moerner (Etats-Unis), et Stefan Hell (Allemagne),

qui ont amélioré le microscope, lui permettant de voir l’infiniment petit.

2013:

Martin Karplus (Etats-Unis/Autriche), Michael Levitt (Etats-Unis/Grande-Bretagne) et Arieh Warshel (Etats-Unis/Israël),

pour la mise au point de modèles pour les systèmes chimiques complexes permettant d’optimiser les catalyseurs, les médicaments et les cellules photovoltaïques.

2012:

Robert Lefkowitz et Brian Kobilka (Etats-Unis),

pour leurs travaux sur des récepteurs qui permettent aux cellules de comprendre leur environnement, une percée essentielle pour l’industrie pharmaceutique.

2011:

Daniel Shechtman (Israël),

pour avoir découvert l’existence d’un nouveau type de matériau, un “quasi-cristal”.

2010:

Richard Heck (Etats-Unis), Ei-ichi Negishi et Akira Suzuki (Japon),

pour avoir créé l’un des outils les plus sophistiqués de la chimie ouvrant la voie à des traitements du cancer et à des produits électroniques et plastiques révolutionnaires.

2009:

Venkatraman Ramakrishnan, Thomas Steitz (Etats-Unis) et Ada Yonath (Israël),

pour leurs travaux sur les ribosomes qui ouvrent la voie à de nouveaux antibiotiques 

2008:

Roger Tsien, Martin Chalfie (Etats-Unis) et Osamu Shimomura (Japon)

pour leurs recherches sur les protéines fluorescentes dont les applications permettent de détecter des tumeurs cancéreuses 

2007:

Gerhard Ertl (Allemagne)

pour ses travaux sur les catalyseurs qui ont connu des applications industrielles allant des fertilisants aux pots catalytiques 

2006:

Roger Kornberg (Etats-Unis),

pour ses travaux fondamentaux sur la transcription des gènes 

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